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Famine à éradiquer

dimanche 16 octobre 2011
Il y a une semaine, nous fêtions tristement la journée mondiale de la faim. Alors que l'essentiel des enjeux liés à la famine mondiale avait été développé dans un article paru dans Le Monde en janvier dernier, il nous semble nécessaire de tirer encore une fois la sonnette d'alarme:

- certes, la famine est le plus souvent liée à l'absence d'Etat ou à la faillite de l'Etat comme en Somalie, et appelle les pays industrialisés à axer leurs programmes de développement sur la sécurité alimentaire;

- certes, les famines sont le fruit d'une mauvaise répartition des ressources alimentaires à l'échelle mondiale et aux aléas climatiques;

- mais les progrès sont faciles à réaliser: la mauvaise gestion des produits alimentaires dans les pays industrialisés nous amène à gâcher 30 à 40% de la nourriture en circulation (pour des raisons de péremption essentiellement) alors que les pays en développement gaspillent 40 à 45% de leurs ressources alimentaires par l'inexistence d'une industrie pouvant transformer et conserver les productions agricoles qui vont être ensuite vendues en supermarché.

Le développement actuel a été acquis à partir de la sécurité alimentaire qui a cantonné la famine au rang des raretés. Dans les pays en développement, il faut investir dans le maillon manquant de la chaîne de production. Dans les pays industrialisés, il faut renforcer la gestion des produits alimentaires. Deux sources d'innovations marginales qui peuvent changer le monde.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Selon Hernando De Soto, la seule cause de la pauvreté serait l'absence d'un droit de propriété respecté. Cette thèse est développée dans un de ses livres, et traduit en français "le mystère du capital".

Cette thèse est soutenue par une grande logique et de nombreuses observation de terrain partout dans le Monde. De Soto fut le challenger malheureux de Stiglitz pour le Nobel d'économie 2001.

Au sein de l'ONU, De Soto conseille des Etats pauvres à progresser vers un système juridique plus moderne. Le droit coutumier induit souvent une incertitude sur un propriétaire unique d'un terrain. Ce qui interdit les investissements et contribue grandement à la pauvreté des habitants.

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